Carnosine: Un facteur de longévité prouvé

De plus en plus de preuves démontrent la capacité de la carnosine à prévenir de nombreux effets néfastes du vieillissement.¹

Dans notre jeunesse, la carnosine nous protège de l'attaque de l'oxydation, de la glycation, des dommages à l'ADN et d'autres réactions qui blessent des tissus et paralysent des organes.¹

Le problème est qu’au fur et à mesure que nous vieillissons, les niveaux de carnosine dans le corps diminuent ^2-4, nous laissant vulnérables à la perte de la fonction cognitive, à la mobilité réduite, à la perte de contrôle métabolique, à la perte de performance cardiovasculaire et à une susceptibilité accrue au cancer.

Chez les animaux de laboratoire de différentes espèces, la supplémentation en carnosine prolonge la durée de vie. Tout cela contribue à ouvrir une nouvelle ère dans la façon dont la médecine conventionnelle envisage le vieillissement.

Des scientifiques explorent les avantages de la carnosine en termes de longévité

La carnosine est présente dans tout le corps partout où les besoins énergétiques sont élevés, tels que le cerveau, le cœur et nos muscles.⁵ Sa fonction est de protéger ces zones vitales des exigences métaboliques de la production et de la gestion de l’énergie^6,7.

Les jeunes organismes ont des niveaux élevés de carnosine dans ces tissus exigeants en énergie. Dans le cadre du processus de vieillissement, les niveaux de carnosine diminuent avec le temps.^2-4 C’est parce que notre corps produit moins de carnosine avec l’âge et que notre carnosine est de plus en plus vulnérable à la destruction. Dans des conditions humaines telles que le diabète et le syndrome métabolique, qui entraînent un vieillissement anormalement accéléré, la production de carnosine diminue et sa destruction augmente ^8,9.

Ces résultats suggèrent qu'une «carence en carnosine» pourrait être en partie responsable du vieillissement visible et de la perte de fonction dans une multitude de zones du corps qui se produisent avec l'âge.

Si nous pouvions restaurer les stocks de carnosine de notre corps à leur niveau de jeunesse, nous pourrions peut-être arrêter une partie du processus de vieillissement.

Voici quelques-unes des observations les plus dramatiques de ces dernières années qui démontrent comment la supplémentation en carnosine prolonge la durée de vie:

1. La carnosine ralentit le vieillissement des cellules humaines dans les récipients de culture.^10,11 Les scientifiques ont ajouté de la carnosine aux cultures de cellules jeunes. Alors que les cellules de contrôle développaient l'apparence «ancienne» typique, celles cultivées à des concentrations élevées de carnosine conservaient leur apparence de jeunesse.⁵ Lorsque ces cellules d'apparence jeune étaient transférées dans des boîtes de culture sans excès de carnosine, elles développaient rapidement l'aspect «ancien» des cellules de contrôle. du même âge. Pourtant, lorsque les scientifiques prirent de vieilles cellules approchant la limite de leur durée de vie et les transférèrent dans des boîtes de culture contenant de fortes concentrations de carnosine, ils découvrirent que les cellules se rajeunissaient rapidement pour ressembler à des cellules jeunes¹⁰.
2. La carnosine prolonge la durée de vie des rotifères, un organisme aquatique microscopique maintenant utilisé comme modèle de vieillissement dans de nombreux laboratoires¹². Au cours de cette expérience, les scientifiques ont testé de nombreux composés antioxydants, en identifiant la carnosine comme l'un des quatre qui ont des effets importants sur les organismes. 'longévité.
3. La carnosine prolonge la durée de vie des mouches des fruits, un autre organisme couramment utilisé pour étudier le vieillissement, jusqu'à 20% chez les hommes^13,14. Normalement, les mouches des fruits mâles meurent beaucoup plus tôt que les femmes, les mâles ont atteint le même âge que les femelles.
4. La carnosine prolonge la durée de vie des souris de laboratoire, mammifères complexes à sang chaud, présentant de nombreuses caractéristiques de vieillissement communes à l'homme^15,16

Les scientifiques ont utilisé une souche de souris dont le vieillissement est nettement accéléré et qui ont complété leur nourriture avec de la carnosine. Non seulement les animaux ont-ils vécu beaucoup plus longtemps, mais ils ont conservé les caractéristiques physiques et comportementales des jeunes animaux.¹⁵ Ensuite, les scientifiques ont testé le supplément chez des souris normales en constatant à peu près les mêmes effets. La carnosine a nettement amélioré l’aspect extérieur de l’animal et maintenu ses animaux en meilleur état que les animaux témoins ne recevant pas de carnosine¹⁶.

Carnosine Protège contre les maladies cardiovasculaires

Les effets multi-cibles de la carnosine sont plus importants dans le cœur et les vaisseaux sanguins. Il a été démontré que la carnosine diminue la mortalité par AVC et atténue les effets néfastes de l'AVC sur le cerveau lui-même.^17-19 Des études effectuées sur des animaux de laboratoire ont montré que la carnosine, administrée avant ou après un accident vasculaire cérébral, protège les cellules du cerveau contre les lésions dites d'ischémie-reperfusion qui se produisent lorsque les tissus sont d'abord privés d'oxygène, puis soumis à des taux élevés d'oxygène lorsque le flux sanguin diminue. restauré.^17,18 Cela se traduit par une réduction marquée des signes de dommages causés par les agents oxydants aux cellules cérébrales et par une réduction réelle et significative de la taille de la zone de l'accident vasculaire cérébral (AVC) ¹⁸.

La carnosine protège également le muscle cardiaque de l'ischémie (manque de circulation sanguine), ce qui peut provoquer une crise cardiaque. Cette protection découle des actions antioxydantes de la carnosine, associées à sa capacité à piéger les métaux de transition induisant une oxydation, à son pouvoir tampon acide et à son influence sur l’activité cellulaire inflammatoire.¹⁹ En fait, de la carnosine a été ajoutée aux solutions utilisées pour protéger le muscle cardiaque au cours d’une opération à cœur ouvert, lorsque le cœur est arrêté intentionnellement et que le risque de lésion ischémique est élevé.²⁰

Les actions de la carnosine sur les vaisseaux sanguins peuvent même empêcher l’ischémie de se produire en premier lieu. La carnosine protège les cellules endothéliales qui tapissent les artères de l'oxydation et de la glycation, deux manifestations précoces du développement de l'athérosclérose^21,22. Des études montrent que la carnosine prévient la formation de «cellules spumeuses» dangereuses, des cellules charnières chargées de graisse qui déclenchent la réponse inflammatoire qui produit la plaque artérielle mortelle²³.

Le tonus musculaire excessif dans les artères augmente la pression artérielle et réduit le flux sanguin vers le muscle cardiaque et les cellules du cerveau; la carnosine réduit le tonus artériel par de multiples mécanismes.²⁴ Il module la signalisation des ions calcium dans les cellules des muscles lisses qui contrôlent le tonus vasculaire et améliore la production de monoxyde d'azote synthétase endothéliale (eNOS), qui favorise la relaxation des artères²⁵.

Étant donné l’effet bénéfique de la carnosine sur les muscles squelettiques et les performances physiques, il n’est pas surprenant d’apprendre que la carnosine améliore également la contractilité du muscle cardiaque. Il s’agit là encore d’un effet multifactoriel, produit en partie par la capacité de la carnosine à contrôler le flux de calcium et en partie par ses activités anti-oxydante, anti-acide et anti-glycation.^19,26,27

Carnosine combat le diabète et ses conséquences

L'épidémie mondiale d'obésité s'accompagne de la menace croissante du diabète de type 2 et de toutes ses conséquences dévastatrices, notamment les maladies cardiovasculaires, l'insuffisance rénale, les lésions nerveuses et les troubles oculaires.

Des études montrent que les cellules des diabétiques ont des taux de carnosine inférieurs à la normale, similaires à ceux des adultes plus âgés¹⁰. Cela peut être une des raisons pour laquelle le diabète entraîne un vieillissement accéléré²⁸.

Cependant, la supplémentation en carnosine peut restaurer les niveaux de carnosine juvénile dans les tissus vitaux et offre une protection contre de nombreux composants du diabète.

La carnosine abaisse les niveaux élevés de sucre dans le sang, réduit la formation à long terme de produits finaux dangereux pour la glycation avancée, limite le stress oxydant et l'inflammation élevée et empêche la réticulation des protéines, non seulement chez les diabétiques, mais également chez les adultes vieillissants en bonne santé.^29-33

De plus, la carnosine agit «en coulisse» pour offrir une protection importante à la destruction physiologique du diabète par l’hyperglycémie:

1. La carnosine protège les cellules rénales contre les effets d'une glycémie élevée, contribuant ainsi à réduire le risque de néphropathie diabétique.^34-36
2. La carnosine réduit l'oxydation et la glycation des lipoprotéines de basse densité (LDL), ce qui augure bien pour la réduction de l'athérosclérose induite par le diabète.^37,23
3. La carnosine réduit la réticulation des protéines dans le cristallin et contribue à réduire le risque de cataracte, complication fréquente du diabète.^38,39
4. La supplémentation en carnosine prévient également les lésions microscopiques des vaisseaux sanguins responsables de la rétinopathie diabétique, une cause majeure de cécité chez les diabétiques⁴⁰.
5. Les suppléments de carnosine préviennent la perte de la fonction nerveuse sensorielle (neuropathie) chez les animaux diabétiques⁴¹.

Carnosine protège les cellules du cerveau et préserve la cognition

Jusqu'à présent, le traitement médicamenteux n'a montré qu'une efficacité minimale pour ralentir la progression du déclin cognitif. Les nombreuses cibles thérapeutiques de la carnosine la rendent exceptionnellement prometteuse pour toutes ces affections⁴².

La maladie d’Alzheimer est la plus craintive et la plus répandue des maladies neurodégénératives. Les scientifiques ont constaté que les taux de carnosine dans le cerveau et le liquide céphalorachidien étaient encore plus faibles chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer que chez les autres adultes plus âgés⁴³. carnosine dans la prévention de la maladie. La maladie d’Alzheimer est le résultat de causes multiples, qui ont presque toutes un lien avec la carnosine et sa fonction dans le cerveau. Le célèbre expert Alan R. Hipkiss de la faculté de médecine et de dentisterie Queen Mary de Londres a récemment résumé la relation entre la maladie d’Alzheimer et la chute du taux de carnosine dans le corps.

Hipkiss a observé que les parties du cerveau les plus touchées au début de la maladie d’Alzheimer sont également celles dans lesquelles la carnosine est normalement présente aux concentrations les plus élevées.⁴⁴ Cela suggère que, lorsque les niveaux de carnosine diminuent avec l’âge, ces régions du cerveau deviennent les plus vulnérables aux dommages liés à la maladie d’Alzheimer. En outre, il note que la protéine anormale, la bêta-amyloïde, que l’on ne rencontre que dans les cerveaux atteints de la maladie d’Alzheimer, est généralement pleine d’ions zinc. La carnosine est capable de lier le zinc et de l’empêcher d’endommager les tissus en excès.^44,45 Encore une fois, cela implique que la chute des niveaux de carnosine permet au tissu cérébral d'être victime d'une accumulation non naturelle de substance toxique.

Enfin, Hipkiss note que les soi-disant «enchevêtrements neurofibrillaires» trouvés dans le cerveau de patients atteints de la maladie d’Alzheimer contiennent des protéines fortement réticulées⁴⁴.La carnosine est un inhibiteur efficace de la réticulation des protéines partout dans le corps.⁴⁶

Le dysfonctionnement mitochondrial est un autre facteur contribuant à la maladie d’Alzheimer; le stress oxydant qu’il produit peut être impliqué dans la formation de la protéine bêta-amyloïde d’Alzheimer.⁴⁷ Des études expérimentales ont montré que l’apport de carnosine aux souris atteintes de la maladie d’Alzheimer réduisait puissamment l’accumulation de bêta-amyloïde et sauvait complètement le cerveau de la dysfonction mitochondriale.

Ces relations biochimiques montrent maintenant des effets réels dans les modèles expérimentaux de maladies neurodégénératives du vieillissement. Les chercheurs ont administré à des rats âgés un supplément riche en carnosine, qui contenait également de la vitamine D3 ainsi que des polyphénols de bleuet et de thé vert, ou une substance témoin⁴⁸. Les animaux ont ensuite été entraînés à trouver leur chemin vers une plate-forme immergée dans l'eau. À la fin de la période de formation, le groupe traité d'animaux plus âgés avec facultés affaiblies avait de meilleurs résultats que les témoins du même groupe d'âge. Les animaux supplémentés se sont également avérés avoir une production accrue de nouvelles cellules cérébrales et moins de marqueurs de l’inflammation et de la détérioration des cellules cérébrales que les témoins. Des effets anti-oxydants et anti-inflammatoires similaires ont été observés dans le cerveau de souris atteintes d’une forme expérimentale de la maladie de Parkinson.⁴⁹

Les accidents vasculaires cérébraux entraînent la mort des cellules cérébrales des suites d'un oxydant. Des études récentes montrent que les effets antioxydants de la carnosine offrent une certaine protection contre les accidents vasculaires cérébraux ischémiques (dans lesquels trop peu de sang atteint les tissus cérébraux) et les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques (dans lesquels les saignements exposent les tissus cérébraux aux dommages causés par le sang libre).

Dans une étude, des rats ont été supplémentés avec un mélange de carnosine, de bleuet, de thé vert et de vitamine D3 pendant deux semaines avant un AVC ischémique induit de manière expérimentale, moment auquel une artère cérébrale importante a été bloquée chirurgicalement⁵⁰. Tests de comportement avant et après la chirurgie ont démontré que, par rapport aux animaux témoins, les rats supplémentés présentaient une réduction de 12% de l'asymétrie motrice et de 24% du dysfonctionnement neurologique après un accident vasculaire cérébral. La prolifération de nouvelles cellules cérébrales après un AVC a également été multipliée par trois chez les rats supplémentés par rapport aux témoins.

D'autres études sur les accidents ischémiques cérébraux démontrent une forte réduction du stress oxydatif et de la mort cellulaire cérébrale par apoptose chez des animaux supplémentés en carnosine⁵¹. Il est important de noter que la carnosine protège également, après l’ischémie, de l’excitotoxicité du glutamate, le même type d’overdrive neuronale qui contribuerait davantage à la maladie d’Alzheimer⁵². Dans des modèles expérimentaux d'accident vasculaire cérébral hémorragique, le traitement à la carnosine a permis de restaurer les récepteurs normaux des neurotransmetteurs endommagés par la présence de sang dans le tissu cérébral⁵³.

Carnosine améliore les performances physiques

Tandis que l'excès de graisse corporelle augmente le risque de diabète, l'exercice régulier réduit les risques d'obésité et de diabète. La carnosine améliore les performances physiques en amortissant les niveaux croissants d’acide qui s’accumulent dans le muscle en activité^55,56. L’acide accumulé dans les muscles produit la fatigue et la douleur qui, en fin de compte, limitent nos séances d’entraînement^54,57,58

L’augmentation des niveaux de carnosine dans les muscles est maintenant un moyen bien établi d’améliorer la performance physique et de réduire la fatigue, aussi bien chez les individus entraînés que non entraînés^6,59,60cela peut être un facteur critique dans la promotion de la sécurité et de l'autonomie ⁶¹.

Dans une étude portant sur des personnes âgées de 55 à 92 ans, l'augmentation de la teneur en carnosine dans les muscles a augmenté leur seuil de fatigue de 29% entre la période précédant la supplémentation et la post-supplémentation, sans changement observé dans le groupe placebo⁶². Une étude similaire menée auprès de personnes âgées de 60 à 80 ans a montré une augmentation significative du temps que les sujets pouvaient exercer avant de s'épuiser⁶³.

Résumé

La dernière décennie a conduit à un large éventail de conclusions concernant les multiples effets protecteurs de la carnosine, découlant de sa capacité à lutter contre de multiples processus responsables du vieillissement.

La carnosine protège contre les dommages oxydants, la glycation de protéines vitales, l'accumulation d'acide dans le muscle et le cœur, les dangereux ions de métaux de transition, la réticulation des protéines induite par l'âge, le dysfonctionnement mitochondrial et le raccourcissement des télomères accélérant l'âge.

Ces actions à objectifs multiples collaborent pour prévenir les maladies liées à l’âge, telles que le déclin cognitif et la démence, pour améliorer le confort et la performance lors de l’exercice, pour ralentir la progression de maladies métaboliques telles que le diabète et pour se défendre contre l’athérosclérose et les maladies cardiaques. Il n’est pas étonnant que la carnosine soit appelée «le dipeptide anti-âge ²⁶».

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